De Tom Stoppard. Mise en scène Jean-Luc Revol. Avec Anne Bouvier, Pierre Deladonchamps, Jacques Fontanel, Viviane Marcenaro, Valérie Moureaux, Jean-Luc Revol, Éric Théobald, Érik Thomas.

Deux critiques se retrouvent côte à côte pour assister à une pièce de théâtre où le maitre mot sera une énigme policière. Un fou dangereux s’est échappé et se dirige droit sur un manoir. La propriété appartient à Lady Muldoon dont son mari a disparu mystérieusement dix ans plus tard. Le frère du mari y séjourne en chaise roulante après un long périple au Canada. Une bonne et une charmante jeune femme complète l’effectif. L’orage éclate, le brouillard envahi la demeure. Surgit un jeune homme séduisant correspondant au signalement de la police. Pourtant celui-ci à bien conquit le cœur des deux femmes du manoir. Qui est l’assassin ? Mais au faite, la victime ne s’est pas encore signalée. Les deux critiques profitent d’un intermède pour faire plus ample connaissance. L’un est le remplaçant du célèbre critique Ferson. L’autre, flash pour la jeune comédienne de la pièce, très prometteuse selon lui. Soudain ! La sonnerie du téléphone, objet du décor se manifeste. Il se trouve à quelques centimètres des critiques. L’un décroche. L’appel est pour son voisin. Mais que fait l’inspecteur Whaff ?

 Les fans des Monty Python y trouveront leur compte avec l’humour anglais très décalé de cette comédie policière. Le décor est planté. Le service du Thé est mémorable. Le métier de critique passe à l’autopsie où l’hypocrisie se découpe dans la finesse d’un scalpel. Ici pas de Commissaire Moulin, de Navarro… Qu’importe ! L’absurde est le mobile N°1, élémentaire mon cher Whaff !

Théâtre Tristan Bernard 64 rue du Rocher 75008 Paris. 21h du mardi au samedi. Samedi 18h. Tél : 01 45 22 08 40.

Phil Marso (27 janvier 2009)

 

mesure d'audience